Nature, May 26, 2021

Had COVID? You’ll probably make antibodies for a lifetime

People who recover from mild COVID-19 have bone-marrow cells that can churn out antibodies for decades, although viral variants could dampen some of the protection they offer.

Many people who have been infected with SARS-CoV-2 will probably make antibodies against the virus for most of their lives. So suggest researchers who have identified long-lived antibody-producing cells in the bone marrow of people who have recovered from COVID-191.

The study provides evidence that immunity triggered by SARS-CoV-2 infection will be extraordinarily long-lasting. Adding to the good news, “the implications are that vaccines will have the same durable effect”, says Menno van Zelm, an immunologist at Monash University in Melbourne, Australia.

Antibodies — proteins that can recognize and help to inactivate viral particles — are a key immune defence. After a new infection, short-lived cells called plasmablasts are an early source of antibodies.

(...)

https://www.nature.com/articles/d41586-021-01442-9

 

The New York Times, May 26, 2021

Immunity to the Coronavirus May Persist for Years, Scientists Find

 

Immunity to the coronavirus lasts at least a year, possibly a lifetime, improving over time especially after vaccination, according to two new studies. The findings may help put to rest lingering fears that protection against the virus will be short-lived.

Together, the studies suggest that most people who have recovered from Covid-19 and who were later immunized will not need boosters. Vaccinated people who were never infected most likely will need the shots, however, as will a minority who were infected but did not produce a robust immune response.

Both reports looked at people who had been exposed to the coronavirus about a year earlier. Cells that retain a memory of the virus persist in the bone marrow and may churn out antibodies whenever needed, according to one of the studies, published on Monday in the journal Nature.

The other study, posted online at BioRxiv, a site for biology research, found that these so-called memory B cells continue to mature and strengthen for at least 12 months after the initial infection. 

(…)

https://www.nytimes.com/2021/05/26/health/coronavirus-immunity-vaccines.html

 

Le Figaro, 22 Mai 2021

Covid-19 : les anticorps persistent «jusqu'à 13 mois après» une infection, selon une étude française

 

Le CHU de Strasbourg a calculé que le risque de contracter la maladie est «réduit de 96,7% chez les personnes anciennement infectées», grâce à «la persistance à long terme des anticorps anti-S».

Les anticorps dirigés contre la protéine spike du virus du Covid-19 persistent «jusqu'à 13 mois après l'infection», selon une étude du CHU de Strasbourg dévoilée jeudi 20 mai, qui n'a pas encore été publiée dans une revue scientifique.

 

    Une étude italienne publiée début mai avait annoncé que les anticorps neutralisant le Covid-19 restaient dans le sang pendant au moins huit mois après une infection. L'étude strasbourgeoise, conduite notamment par la biologiste Floriane Gallais et pilotée par la professeure Samira Fafi-Kremer, a suivi pendant plus d'un an 1309 personnes, dont 393 avaient déjà contracté le Covid-19.

    Sur ce dernier groupe, «un an après l'infection, 97% des individus ont gardé leurs anticorps anti-S», dirigés contre la protéine spike, pointe à la surface du virus qui lui permet de s'attaquer aux cellules humaines, indique un communiqué du CHU.

    En comparant le nombre de réinfections survenues au cours de l'étude au sein de ce groupe avec le nombre de nouvelles infections au sein du groupe témoin de 916 personnes, les chercheurs calculent que le risque de contracter la maladie est «réduit de 96,7% chez les personnes anciennement infectées», grâce à «la persistance à long terme des anticorps anti-S».

     

    Les scientifiques ont également relevé que, treize mois après, la concentration de ces anticorps dans l'organisme permet de neutraliser «le virus sauvage (la forme initiale du virus, ndlr) et le variant britannique, mais pas le sud-africain». L'étude souligne que la vaccination, même à dose unique, «renforce la protection contre les variants en augmentant de manière significative» les quantités d'anticorps.

    «Cette étude réalisée sur une grande cohorte fournit des informations cruciales sur la persistance des anticorps et sur le risque de réinfection», a souligné Samira Fafi-Kremer, citée dans le communiqué. «Nous prévoyons de prolonger l'étude pour continuer le suivi à 18 mois et 24 mois pour mieux évaluer la dynamique des anticorps sur le long terme».

    https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-les-anticorps-persistent-jusqu-a-13-mois-apres-une-infection-selon-une-etude-francaise-20210522

     

     

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

     

    Paris, le 7 mai 2021

     

    LE CONSEIL D’ETAT RECONNAIT QUE LES ANCIENS MALADES DE LA COVID-19 JOUISSENT D’UN STATUT IMMUNOLOGIQUE PARTICULIER

     

    Dans une ordonnance du 6 mai 2021 rendue à la suite d’une requête émanant d’anciens malades de la Covid-19, le Conseil d’Etat reconnaît que, d’après les données scientifiques disponibles, les personnes ayant souffert de la Covid-19 puis s’étant rétablies sont susceptibles, pendant une période quasi certaine de trois mois au moins, et vraisemblablement de six mois, de ne plus être porteuses du virus”, donc de ne présenter qu’un très faible risque de contagiosité sur cette période, voire -- en toute logique -- aucun .

     

    Nous nous réjouissons de cette reconnaissance et continuerons à demander que toutes les implications sur le plan social d’une telle reconnaissance soient logiquement reflétées dans les lois et règlements en vigueur.

     

    On ne peut sous-estimer le poids des anciens malades dans la société puisque, selon l’Institut Pasteur, à la date du 9 avril 2021, 22,7 % de la population de plus de 20 ans en France métropolitaine a été infectée, depuis le début de l’épidémie, par le Sars-CoV-2. Ce segment de la population représente plus de neuf millions de personnes qui, par l’immunité qu’elles ont acquise spontanément en contractant la Covid-19, même sous une forme asymptomatique, constituent un rampart naturel contre l’expansion de l’épidémie.

     

    Nous continuerons à défendre les droits et libertés des anciens malades dans les prochaines étapes de la lutte contre la pandémie, ne serait-ce que pour qu’ils soient traités sur un pied d’égalité avec les personnes ayant acquis une immunité contre la Covid-19 par vaccination, compte tenu notamment des critères de non-contagiosité.

     

    Association de Défense des Droits et Libertés des Anciens Malades de la Covid-19 (AMC)